Franchisons notre Top 14 !

 Serge Blanco, Émile N’Tamack, Marc Lièvremont, chacun y va de sa petite phrase assassine pour essayer de tuer un Top 14, trop vieux, inadapté aux exigences du rugby moderne. Pourtant avec l’arrivée de la poule unique, on pensait avoir trouvé notre bonne formule.  Aujourd’hui la LNR fête ses 10 ans et s’apprête à changer de président, le temps de tirer les premiers enseignements et de réajuster ce qui n’a pas fonctionné. Au départ de l’ère du rugby professionnel, au milieu des années 90, il y avait deux tendances, la première envisageait l’instauration d’un système de provinces qui aurait servi de socle aux structures pros, la seconde souhaitait une professionnalisation  progressive des clubs. Ce que je propose est donc une sorte de coquetel des deux systèmes proposés au départ, une révolution de palais : un système de club franchisés !

 

Ne partez pas en courant, ne m’accusez plus de pro yankee, d’ultralibéral ! J’ai abandonné (ou en tout cas laissé en sommeil) mon blogue dédié à la politique et c’est justement pour ne plus entendre de telles insultes.

 

Mon idée part d’un double constat :

 

Premièrement les clubs qui sont actuellement dans notre Top 14 ne sont pas tous structurés et adaptés aux exigences du rugby pro. Je dirais que sur quatorze clubs seuls quelques uns sont prêts à affronter les défis du 21ème siècle (Toulouse, le Stade Français, l’Usap, le Clermont Auvergne, Montpellier), d’autres en prennent le chemin (Brive, Bayonne) et la majorité en sont a des années lumières. Certains clubs auront bien du mal à construire quelque chose de viable tout simplement parce qu’ils se font concurrence entre eux, sachez par exemple que Biarritz et Bayonne ont tous deux un projet de stade de 20 000 places. Ne serait-il pas plus raisonnable d’envisager la création d’un seul stade de 35 000 places plutôt que de deux de 20 000 ?

 

Le deuxième constat, c’est que les clubs obligés de penser au court terme semblent se moquer pas mal de l’intérêt supérieur de la Nation et préfèrent se diriger vers des seconds couteaux étrangers plutôt que vers nos futurs talents. Et tous les spécialistes tirent la même sonnette d’alarme que certains ne préfèrent pas entendre.

 

Le système de franchise offre une pléthore de garantie même si sur notre continent très peu de sport l’on adopté. Le principal argument est que le critère économique prévaut le simple critère sportif. Ce qui est complètement faux, les deux critères doivent justement être pris en compte. En y réfléchissant bien est-il logique que dans un sport professionnel on n’accorde pas plus d’importance au secteur financier et économique ? Finalement est-ce qu’il est vraiment juste qu’un club comme le Sporting-Club Albigeois après une magnifique saison soit renvoyé en ProD2 ?

 

Donc, je propose que la ProD2 soit renommée « Première Division » qui serait l’élite des clubs non franchisés. Le Top 14 lui serait maintenu mais pour y accéder les clubs intéressés devront présenter un dossier de candidature complet à la LNR. Les critères de sélections seraient sportifs bien sûr, mais pas uniquement :

 

            -Résultats sportifs obtenus ces dernières années. (Mais plus uniquement la dernière)

            – Qualité du centre de formation.

            -Nombre de sélectionnés dans les Équipes de France « jeunes ».

            -Stade minimum de 15 000 places et adapté aux exigences du professionnalisme.

            -Présence ou non d’un grand bassin économique et de population.

            -Étude du projet financier.

            -Budget du club.

            -Le projet est-il appuyé par les collectivités territoriales ?

            – Proximité ou non d’une autre franchise dans la région ?

– Présence ou non d’autres grands sports professionnels dans la région ?

– Culture « rugbystique » de la région ou de la ville ?

            -Le club favorise t’il la présence de joueurs français ?

 

D’autres critères peuvent bien sûr être pris en compte si besoin est.

 

Après étude du dossier le club, nouvellement franchisé, peut acheter une licence à la LNR (dont le montant serait volontairement assez élevé pour éviter les candidatures fantaisistes). On peut imaginer des licences de trois, cinq ou huit ans selon le club.  Ainsi nous aurions une carte de France des franchises équilibrée entre les terres traditionnelles de rugby et les régions en devenir. Des villes comme Marseille, Lyon, Bordeaux ou Nice pourraient prétendre –si le projet est bien ficelé- à héberger une franchise Top 14.

 

Autre point important deux clubs (ou plus) dont la proximité géographique et évidente pourrait présenter un projet de franchise commun, tout en conservant deux entités différentes  au niveau amateur. Je pense surtout à des régions comme le Pays-Basque, mais aussi éventuellement au département du Tarn. La fusion Bayonne-Biarritz n’est pas plus improbable que ne l’était celle entre les Neath et Swansea au Pays-de-Galle et pourtant…

 

D’un point de vue, strictement sportif je vois au moins de grands avantages, les clubs franchisés ne seront plus menacés de relégation à chaque fois qu’ils obtiendront un mauvais résultat et pourront penser sur le plus long terme ce qui devrait leur permettre d’investir un peu plus dans la jeunesse et de développer un jeu basé sur l’offensive.

 

Sur le plan financier, cela offre aussi plein d’avantage et permet de penser un plan de développement sans la pression d’une relégation ce qui est préférable pour attirer les sponsors.

 

Ensuite l’autre grand chantier serait de changer le nombre d’équipes présentent en Championnat et là je vois deux logiques possibles :

 

            -Un Top 12, qui libérerait a priori 4 dates dans l’année qui devrait être consacrées au repos. Mais là on risque de rentrer dans un rugby très consanguin et les téléspectateurs risquent de se lasser.

 

            -Un Top 18 ou Top 20, en match « aller » uniquement. Cette formule a clairement ma préférence. L’inconvénient est que cela offre moins de matchs à la maison qu’avec un Top 14 joué en match « aller-retour ». Certes, mais on peut aussi imaginer qu’avec une meilleure répartition de la Carte de France doublées de meilleures structures, les clubs seront amènes d’attirer beaucoup plus de spectateurs dans les stades. L’avantage est que cela libère énormément de dates (plus de 6 dates avec un Top 20) et qu’il est impossible de faire l’impasse sur les matchs à l’extérieur, toutes les joutes seraient jouées à couteaux tirés. Sans compter qu’avec une telle formule on peut faire venir un grand nombre de stars étrangères sans que cela ne soit préjudiciable pour le rugby hexagonal.

 

Vous voyez on est là assez loin des franchises de la NBA, ou de la NFL qui appartiennent à un autre monde. Sachez que ce système est inspiré de systèmes tels que celui de la Ligue Celtique, de la Superligue de rugby à XIII britannique, ou bien encore de l’Euroligue Basketball.

 

Alors prêts pour la grande Révolution ?

13 réflexions au sujet de « Franchisons notre Top 14 ! »

  1. Moi je suis d’accord avec monsieur rugby. Les pistes qu’il évoque sont intéressantes. Il apparait qu’il faut un championnat de franchise. Pourquoi serait il idéaliste Jordi? en tout cas, il a raison de l’être, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. (sous entendu a la ffr, ils n’ont pas de courage et incapables de penser autrement). Par exemple, il est évident que Bayonne et Biarritz ont des points communs et que leur rapprochement serait une synergie incroyable. A la place d’avoir 2 équipes moyennes, ils auraient une très forte province Pays Basque avec un grand stade. Par ailleurs, cela permettrait de faire venir le rugby dans des zones où il n’est pas trop présent encore. Je pense à la Bretagne, au Nord et à l’Est de la france.
    Dans la France actuelle du rugby, ce que l’on a a perdre c du haut niveau, pas de la pratique.
    A titre personnel, je suis heureux de voir que des gens voient plus loin que l’avenir de leur petit club.

  2. Avec le système actuel nous sommes dans une logique d’équipe avec un système de franchise on passerait dans une logique de club. Il me semble que depuis le début du professionnalisme certains clubs jouent le jeu, construction et rénovation de stade, investissement dans la formation, etc. Le Cas Montpellier me semble exemplaire. Je ne suis pas supporters de Montpellier, mais si demain Montpellier devait descendre, à cause d’une mauvaise saison (ça peut tenir à un ou deux matchs) au profit d’un club, je ne vais pas citer de nom, qui a acheté des joueurs étrangers à gogo, je ne trouverais pas forcément cela juste.

  3. encore blanco avec les entraîneurs de l’équipe de france, il s’occupe de quoi, son club à la dérive avec une moyenne de 6000 spectateurs et une Equipe de France à son plus bas niveau depuis des decennies alors balayez moi tout ça , pauvre blanco

  4. Pour moi la meilleure formule serait un top 12 !

    Ce que je changerais, les phases finales:

     3 qualifiés uniquement, le premier directement qualifié pour la finale à Saint-denis. 2 et 3 se retrouveraient le week-end précédent pour une demi-finale (ou plutôt un match d’accession en final)

     De là on resserre les places qualificatives, donc on resserre la compétition, et on empêche les matchs à impasse
    1. car on fait miroiter une accession directe en finale au premier de la poule (avec deux semaines pour préparer sa finale)
    2. On nivèle par le haut…car après la première place il ne reste que deux places pour pouvoir être champion de France…

     Je sais que Blanco ne s’est pas déclaré favorable à cette idée car il prétexte que les demies-finales (les deux) renvoient une bonne image du rugby et qu’elles sont importantes car elles permettent de délocaliser les matchs et d’aller à la rencontre du public hexagonale du rugby (c’est d’ailleurs pour ça que l’idée des mieux classés reçoivent n’a jamais séduit Blanco), mais je pense que ce que veux le public hexagonale c’est voir du beau rugby toute l’année… Par exemple un club comme Toulouse ne ferrait plus l’impasse face au Stade Français car il aurait peur de ne pas terminer premier, ainsi le niveau des affiches devraient-il toujours être au top…et ça serait à n’en pas douter la meilleure publicité possible pour le rugby

     L’idée de Mister Rugby d’un retour à 18 ou 20 avec uniquement des phases aller peut-être la bonne, imaginez un peu … ça ne ferait dans la formule à 18 que 17 dates de championnat, 1 pour le match d’accession en finale, et 1 pour la finale, soit 19 week-end de championnat contre 28 aujourd’hui!! Plus de problème de doublon Championnat/EDF/Heineken Cup, derrière, ça laisserait tout le temps à l’EDF d’être compétitive

    Mais pour mois la formule à 12 est la meilleure (24 journées de championnat me parait-être un bon compromis, à la fois au niveau des recettes et au niveau des performances) car elle permettrai de resserrer l’élite, je ne crois pas aux luttes consanguines, je pense plus que le réservoir de joueur va continuer à monter crescendo, ainsi seuls les meilleurs des meilleurs se retrouveraient en élite, derrière la Pro D2 et la fédérale 1 en profiteraient aussi…ce serait le laboratoire des jeunes pousses!

  5. Je ne veux pas jetter la pierre sur Blanco, qui a fait du bon travail en 10 ans quoi qu’on puisse en dire. J’ai toujours trouvé que l’idée de faire jouer une sorte de demi-finale entre le deuxième et le troisième était intéressante. C’était déjà l’idée d’un certains Jacques Fouroux à l’époque de la France Rugby League de rugby à XIII. Toutefois il y a un inconvénient et de taille :

    Je crois que si l’on appliquait une telle formule, après deux semaines sans compétition celui qui a terminé premier pourrait avoir beaucoup de mal a retrouvé le rythme. Si on fait une finale autant que les deux finalistes arrivent dans les mêmes conditions le jours de la finale. Sinon on ne fait plus de finale.

    Pour ce qui est du Top 12, c’est une idée qui m’a semblé longtemps intéressante mais je n’y crois plus. J’ai longtemps cru que le resserement de l’élite servirait le rugby français et je ne pense plus ainsi. Avec 12 clubs, et surtout si on continue de faire venir des joueurs étrangers en grande pompe on va avoir un réservoir de joueur très très limité. En revanche avec 18 ou même 20 franchises, l’arrivée de joueurs étrangers et très bénéfiques puisqu’elles permettent aux franchises les plus vulnérables de se renforcer. L’autre avantage des franchises c’est qu’elles permettent de créer un certains équilibre. La France n’a connu que trois champions en 15 ans ! Il est temps de réfléchir à ce que l’on veut faire.

  6. Est-ce un vrai problème ?
    Prenons l’exemple du football et j’omets volontairement le cas à part de la France, en 15 ans, depuis 93, voici les vainqueurs de trois principaux championnats européen:

    – Angleterre 4 Vainqueurs (Manchester -9-; Blackburn -1-; Arsenal -3- ; Chelsea -2-)
    – Espagne 5 Vainqueurs (Barcelone -5-; Real -6-; Athetico -1-; Deportivo -1-; Valence -2-)
    – Italie 5 Vainqueurs (Milan AC -4-; Inter -3-; Juventus -5 + 1-; Lazio -1-; Roma -1-)

    On note qu’à chaque fois 2 équipes se partagent le gros du panier… et qu’il reste quelques miettes pour des surprises.

    On ne peut pas dire que ces trois championnats soient les plus mauvais au monde, ni ceux qui attirent le moins de public et le moins d’argent, mais vous me répondrez qu’il y a beaucoup trop d’étranger dans ces championnats et que leur équipe nationale en pâtissent (cf. l’Angleterre n’était pas sélectionné pour la cde), Ah, Oui! L’Espagne est pourtant championne d’Europe en titre (avec quasiment que des joueurs jouant en Espagne), l’Italie est championne du monde en titre…

    Donc, tout ça pour dire :

     Je ne suis pas sûr qu’il existe une nécessité de diversité pour que le spectacle soit grandiose…ressortez nous le même champion pendant 10 ans, les téléspectateurs resteront s’il y a du jeu et du spectacle.

     je ne suis pas sûr qu’il existe une corrélation scientifiquement prouvé entre le nombre d’étranger dans un championnat et les performances de l’équipe nationale…et je n’aime pas top, dans ce sens, les remarques de Lievremont.

    Pour revenir sur la formule à 12 dont je parle plus haut, et pour répondre à Mr Rugby, je pense qu’il est difficile de dire si jouer une semaine avant la finale ou non est un avantage ou un inconvénient, je ne suis pas sûr que le munster ait joué la semaine précédente sa finale face au Stade Toulousain.

  7. J’ai le sentiment que les nations du sud, Australie et surtout l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande ont beaucoup plus de joueurs capables de jouer au plus haut niveau que nous. Si McIntyre et James sont en France, c’est qu’ils sont les 4ème ou 5ème choix chez eux. Des gars comme Hume ou Meyer pourraient eux aussi avoir leur place en équipe de France.

    Joa33, nous démontrent bien que la plupart des championnats de foot européens n’ont connu que quelques vainqueur en 15 ans ce qui ne les empêchent pas d’être populaires et compétitifs. cependant je note qu’aucun de ses trois championnat n’a connu que trois vainqueur.

    Regardons maintenant les sports qui utilisent un système de franchises :
    À partir de l’année 1993/94

    NBA : 7 vainqueurs différents (San Antonio Spurs 4 fois, Chicago Bulls 3 fois, LA Lakers 3 fois, Boston Celtic 1 fois, Miami Heat 1 fois, Detroit Pistons 1 fois)

    NFL : 11 vainqueurs différents (San Francisco 49ers, Nouvelle Angleterre Patriots, Pittsburg, Indianapolis, Grenn Bay, Tampa Bay, Baltimore, Dallas Cowboys, Denver Broncos, NY Giants, St Louis Rams) !!!

    J’aurais pu prendre l’Euroligue basketball qui est une ligue semie-fermée et qui a vu pratiquement chaque année un vainquer différent.

    Plus j’y pense plus je suis certains que ce système de franchise pourrait nous apporter une certaine stabilité. On m’avance que le système de franchise n’est pas fait pour un sport qui géographiquement est très localisé. Je crois que c’est exactement le contraire. En Angleterre, la Super League a connu un véritable second souffle après la mise en place de ce système.

    En reálité, plus que les sports américains, dont le rugby français est actuellement à des années lumières, c’est le système de la Super League anglaise qui m’a le plus inspiré. Le rugby à 13 anglais est un sport essentiellement pratiqué dans le nord de l’Angleterre. Quand le rugby à 15 est passé pro en Angleterre, la Super League a connu de graves difficultés. Puis est arrivé le système de club franchisés, il y a eu beaucoup de problème aussi à l’époque parce qu’on ne voulait pas entendre parler de fusions entre des clubs rivaux. Finalement ce système est devenu bénéfique pour le XIII britannique qui n’a pas pour autant perdu sa popularité dans les régions industriels d’où il provient.

    Aucun sport n’a véritablement essayer ce système en France, et si on essayait ? Ne serait-ce que 5 ans pour voir ?

  8. à part mon pseudo, qui est en Anglais, j’ai fait le pari d’utiliser les terminologies françaises, donc « Blogue », plutôt que « Blog » ; « Coquetel » plutôt que « Cocktail », et visiblement personne ne se plaint et surtout tout le monde comprend. J’ai bien l’intention de continuer comme ça, sans être pour autant un intégriste de la langue française.

  9. Je ne suis pas vraiment convaincu par ta proposition.
    Je comprends que tu essayes de faire évoluer le rugby dans le 21eme siècle avec tous les impératifs économiques que ça suppose. Je comprends aussi que tu t’inquiètes pour la formation, car si il suffit d’avoir un gros budget pour faire signer des « mercenaires » pour 6 mois ou 1 an, j’aurais même du mal à supporter mon équipe (Clermont) et pourtant, depuis ma première finale en 1978, j’ai hâte qu’ils ramènent le bouclier place de Jaude. On aime des joueurs qui s’identifient au club, à la région et qui ont envie de rester plusieurs saisons, qui se sentent bien.
    Donc, pourquoi pas, à l’instar du foot, limiter le nombre d’étrangers par club?
    De plus, tu prends à un moment l’exemple de Bayonne et Biarritz. Il est certain qu’il est plus logique pour 2 villes aussi proches d’avoir une seule équipe et un seul stade plus grand. Mais c’est impossible. Un bayonnais supporte l’aviron et un biarrot le BO. C’est comme ça et ça ne changera pas. Et je trouve ça normal. On est attaché dès l’enfance à un club. On ne se reconnaîtrait plus dans une fusion. C’est comme si on demandait au Milan AC de fusionner avec l’inter. Il est vrai que le rugby est concentré dans le Sud-Ouest, c’est culturel. Si l’Est de la France n’as pas de grandes équipes, c’est que c’est un sport qui ne les passionne pas. Une ville comme Strasbourg (pour ne citer qu’elle) aurait largement les moyens d’avoir une belle équipe. On ne demandera pas à des allemands d’organiser des corridas.
    En plus avoir une franchise de plusieurs années, je ne comprends pas trop. Un club pourrait héberger une franchise du top 14 parce qu’il aurait un dossier en béton? Et ce pour plusieurs années? Je ne vois pas trop l’intérêt, ni sportif, ni pour les (télé)spectateurs. Il faut qu’il y ait une équité sportive et si une équipe finit dernière, elle doit descendre. Logique. C’est trop facile sinon, j’ai ma franchise, j’ai payé alors je reste.
    Je ne crois pas non plus que franchiser les clubs favoriserait la formation. Tout ce que voudrait les clubs, c’est que leur franchise soit renouvelée, et pour ça et parce qu’ils en auraient les moyens, les clubs prendraient les meilleurs joueurs sur le marché.
    Pour finir, je ne trouve pas très grave qu’il n’y ait que 4 équipes qui aient remporté le titre en 15 ans. Il y a eu quand même eu 14 finalistes différents depuis 1990! Et dans tous les sports, à un moment donné, il y a une domination d’une équipe. Actuellement, il y a Lyon en foot, et le foot se porte très bien, même sans de très grands joueurs en France.
    Je n’ai bien sur aucun esprit de polémique et je te dis bravo de proposer une nouvelle voie. Pour ma part, je ne savais pas que l’on réfléchissait à une nouvelle formule, et je n’ai donc rien à proposer. Je reconnais qu’il y a un problème, en particulier lors du tournoi des 6 nations qui privent les clubs de leurs internationaux. Mais ces clubs ont un potentiel de joueurs qui leur permet de s’en tirer s’en trop de soucis, hormis les blessures bien sur.
    En espérant que mon commentaire contribuera à alimenter ta réflexion. Cordialement.
    Un amateur de rugby. Surtout que ce sport garde son âme!

  10. Au Pays-de-Galles la bataille entre Swansea et LLanelli était AU MOINS AUSSI FORTE que celle d’un BO et Aviron Bayonnais. Nous appartenons à une nation issue des invasions/colonies, grecques, romaines, celtes, bretones, viking, arabes, wisigith, franc, etc. Et on voudrait me faire croire qu’une fusion BO et Aviron est impossible. J’ai du mal a y croire. Savez-vous que si Toulouse possède 1 586 licensiés, la ville de Marseille en possède 1100 ? Il y a de quoi réfléchir.

    Merci pour vos commentaires et vos apports d’idée.

  11. Bravo pour la réforme !!!

    Ma solution pourrait contenter tout le monde. Pour mois il faudrait deux conférences. Une pro qui n’aurait pas le lourd fardeau des montée descentes et une amateur qui fonctionnerais selon le principe des montées descentes.

    Conférence Pro (10 clubs franchisés)

    Toulouse (Midi), Fusion Pau/Tarbes (Pyrénées), Fusion Biarritz/Bayonne (Pays Basque), Bordeaux (Aquitaine), Perpignan (Roussillon), Montpellier (Hérault), Toulon (Provence Azur), Fusion Lyon/Bourgoin (Rhône Alpes), Clermont (Auvergne), Stade Français (reste de la France).

    Conférence Amateur (8 clubs)

    Les 3 premiers de la conférence pro rencontreraient le premier de la conférence amateur en format ½ finale et finale. Le vainqueur de la finale serait bien sur champion de France, mais le 1er de la conférence amateur serait champion de France amateur.
    Vraiment, la tout le monde serait content. !!! Il y en a pour les petits et les gros.

    Philosophie sur le choix des franchises :

    C‘est Mathématiques. On tient compte des 3 plus grosses régions Rugbystiques (aquitaine, Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon) qui aurait 2 représentants, des 3 trois régions moyennes sur le plan Rugby (PACA, Rhône Alpes, Auvergne) qui aurait 1 représentant. Enfin, le Stade Français, ce n’est pas pour moi tout à fait Paris. Il ont tout fait pour avoir un club qui s’identifie à tout le monde.

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