Grand Stade Rugby : Nouveaux rendus

Une vidéo publiée sur le site de la Fédération Française de Rugby nous en apprend un petit peu plus sur le futur Grand Stade Rugby. D’abord, il existera trois niveaux de circulation qui devraient faciliter la circulation au sein du stade : grand public, loges et premium. Une initiative originale est cette Plaza de Bandas, endroit prévu pour les Bandas. Comment allier d’une meilleure manière tradition et modernité ? Vous pourrez apprécier les premiers rendus du salon « sortie des joueurs » directement inspiré du Dallas Cowboys Stadium ou bien encore les rendus sur les loges grand angle (comme celle du Barabarians RC que vous pouvez voir ci-dessus). Je vous laisse dévorer cette vidéo qui met vraiment l’eau à la bouche !

Grand Stade Rugby : Le projet « Foster » non retenu par la FFR

Voici quelques rendus du projet Foster, non retenu par la FFR pour son Grand Stade Rugby. Des trois projets engagés, il est celui que j’aime le moins. J’ai franchement une préférence pour le projet HKS ou Populous (celui qui a été retenu).

Grand Stade Rugby : Mo-nu-men-tal !

Des lignes dures, âpres et sévèrement coupées, un tout plein d’audace et de panache ! Le futur monument ressemblera à notre rugby !

Une époustouflante masse cubique ! Voilà à quoi ressemblera le Grand Stade Rugby prévu à l’horizon 2017. En s’orientant vers le gigantesque site de l’hippodrome de Ris-Orangis puis en choisissant une colossale œuvre d’art qui n’a rien à envier aux plus grandes réalisations qui ont contribué au fil des siècles à la renommée mondiale de notre pays, Pierre Camou et Serge Blanco ne manquent ni l’un ni l’autre de panache ! C’est donc le désormais très célèbre cabinet d’architectes Populous (University of Phoenix Stadium, Millenium Stadium, Aviva Stadium, Stade Olympique de Londres ou Eden Park) qui a été désigné.

Avec ses 82 000 places et son toit rétractable, le Grand Stade Rugby sera le plus grand stade couvert du monde devant le Cowboys Stadium aux Etats-Unis et le Millenium Stadium en Grande-Bretagne. Les spectateurs les plus proches seront situés à une douzaine de mètres de la pelouse, les tribunes seront à la verticale pour un vrai effet chaudron ! Un espace important sera accordé aux très nombreuses loges notamment derrière la zone poteaux (à l’image des stades de Phoenix et de Dallas visités par l’équipe de Serge Blanco). L’incroyable pelouse « glissant » de l’extérieur vers l’intérieur les jours des matchs est une autre idée inspirée par le stade de NFL des Cardinals. L’étonnante enceinte accueillera les matches du XV de France et la finale du Top 14 bien sûr, mais aussi près d’une vingtaine d’événements sportifs ou musicaux. Quand on voit les rendus, le Stade de France semble déjà appartenir à un autre siècle.

Reste la partie la plus délicate, le financement de cette merveille architecturale. L’écrin devrait en effet coûter 575 millions d’euros. Le Président de la FFR, Pierre Camou, précise que le business plan autour de cette enveloppe a été validé par un cabinet international. Pour arriver à ses fins, Serge Blanco et Pierre Camou comptent sur le système des « debentures » qui permet à des entreprises où des particuliers de prêter de l’argent à un opérateur en échange du droit d’achat d’une place attribuée pour une période donnée. Ce système encore inconnu en France, utilisé par la RFU pour le financement du nouveau Twickenham, est courant dans les pays anglo-saxons. La FFR table également sur le nommage du stade : ainsi la nouvelle cathédrale du rugby hexagonal devrait porter le nom d’un généreux sponsor.

Personnellement, j’adore le panache du projet, la ligne agressive du monument qui à l’image de notre rugby à la fois âpre et audacieux. Je suis sûr que ce projet ne vous laissera pas indifférent, car qu’on l’aime ou pas, force est de constater qu’il a du caractère !

Bleus : Les quinze pour l’Argentine

Ce matin Philippe Saint-André a annoncé un XV sans surprise, compte tenu du très bon résultat obtenu par les Bleus samedi dernier au Stade de France face à l’Australie. Un seul changement pour affronter l’Argentine, le retour du seconde ligne toulousain Yoan Maestri qui n’avait pu être aligné comme prévu samedi à cause d’un lumbago aigu. Maestri prend donc la place au toulonnais Jocelino Suta, qui retrouve le banc des remplaçants. On a également appris que PSA a fait une demande afin que le toit du Grand Stade de Lille soit fermé, ce qui serait une première en France, mais cela ne se fera pas sans l’accord des Argentins.

La composition de l’équipe

15-Brice Dulin, 14-Wesley Fofana, 13-Florian Fritz, 12-Maxime Mermoz, 11-Vincent Clerc, 10-Frédéric Michalak, 9-Maxime Machenaud, 8-Louis Picamoles, 7-Fulgence Ouedraogo, 6-Yannick Nyanga, 5-Yoann Maestri, 4-Pascal Papé (cap), 3-Nicolas Mas, 2-Dimitri Szarzewski, 1-Yannick Forestier.

Remplaçants: 16-Benjamin Kayser, 17-Thomas Domingo, 18-Vincent Debaty, 19-Jocelino Suta, 20-Damien Chouly, 21-Morgan Parra, 22-François Trinh-Duc, 23-Yoann Huget.

Conférence de presse de Philippe Saint-André

Grand Stade FFR : Essonne ou Val-de-Marne, l’heure du choix approche !

C’est ce vendredi (29-06-12) à 12 heures que la Fédération française de rugby annoncera son choix entre les deux sites en concours pour recevoir le Grand Stade FFR. Les deux sites finalistes sont ceux de Thiais-Orly et d’Evry. Les deux offrent des garanties et des projets diamétralement opposés. Un petit tour d’horizon avant l’heure du choix :

Le projet de Thiais-Orly :

Site officiel de la candidature : http://www.thiais-orly-rugby.fr

Le projet du Stade du Grand Paris de Thiais-Orly

Ce site a pour lui la proximité du centre-ville parisien (6 kilomètres) et à sa disposition un réseau de transports en commun hors-norme : avec le prolongement de l’actuelle ligne de métro numéro 14 qui rejoindrait le centre-ville à l’aéroport d’Orly et dont deux stations desserviraient le Grand Stade. Bien sûr la proximité de l’aéroport d’Orly est également mise en avant. Les amateurs de rugby voyageant en avion pourraient alors rejoindre le Grand Stade en quelques minutes à peine. A cela il faut ajouter la station du futur super métro francilien Grand Paris Express capable de rameuter en l’espace de quelques minutes une partie importante de l’agglomération parisienne. N’oublions pas non plus le RER C, l’A86 ou la ligne de tramway T7 –déjà en cours de construction- qui elle aussi desservirait ce nouvel écrin. Pour couronner le tout, l’aéroport d’Orly devrait être équipé lui aussi d’une gare TGV ! L’enjeu pour la FFR est de créer, non pas un simple stade de rugby, mais un vrai lieu de vie où les supporteurs auraient vocation à rester avant et après le match. Là aussi la candidature du Val-de-Marne a mis les petits plats dans les grands : Avec entre autre, la création d’un parc urbain de15 hectares à proximité du stade et de la construction de l’éco-quartier Portes d’Orly. Cependant le point fort du projet valdemarnais sont bien les infrastructures déjà existantes avec le marché de Rungis qui pourrait s’imposer comme une formidable vitrine de la gastronomie à la française avec le lancement de la cité de la gastronomie à côté du stade, le centre commercial régional Belle-Epine lui aussi à quelques encablures peut s’enorgueillir d’être le plus grand centre commercial d’Europe continentale, un autre centre commercial, celui de Thiais-Village vient toutefois s’y ajouter. A tout cela, il faut ajouter un nombre important parc hôtelier (comportant déjà plus de 3000 chambres) et un quartier d’entreprises à dimension internationale déjà implantés dans le périmètre du stade parmi lesquelles on retrouve L’Oréal, Thalès ou Danone.

Station de Thiais-Orly Rugby (!)

Pourtant l’atout suprême de Thiais-Orly est ailleurs : en fait le projet valdemarnais pourtant immense intégrerait un projet encore plus énorme : celui du Grand Paris qui est censé donner une cohérence et un meilleur équilibre entre Paris et sa banlieue. Le Grand Stade de Thiais-Orly irait parfaitement dans cette direction voulue au plus haut sommet de l’état renforçant ainsi l’axe sud-est du projet métropolitain. D’ailleurs, la candidature du Val-de-Marne vient de renommer son projet sous le nom de Stade du Grand Paris avec pourquoi pas en point de mire les Jeux Olympique de 2024 et l’exposition universelle qui viendraient accélérer le tout. Ça ne s’invente pas !

Le projet du Stade du Grand Paris (Thiais-Orly)

Le projet du Centre Essonne

Site officiel de la candidature : http://www.lerugbyadelavenir.fr

Le projet d’Evry Centre-Essonne

Disons le carrément le projet essonnien semble le challenger. Un challenger, bien plus ambitieux que le favori, et qui pourrait bien remporter la mise. En effet, le plan porté par une Union Sacrée (gauche-droite menée par l’actuel Ministre de l’Intérieur Manuel Valls) dispose, lui aussi de sérieux atouts dans son sac. La candidature de Thiais-Orly est en effet très solide puisque nous venons de voir qu’elle s’intégrait à merveille dans le projet du Grand Paris. Cependant elle a les inconvénients de ses avantages : il s’agit d’une candidature urbaine qui risque d’être très rapidement à l’étroit. Or, la FFR insiste particulièrement sur ce point : elle souhaite qu’autour du stade il y ait un cadre de vie, un endroit où on puisse rester. De ce côté-là, les Essonniens ont plusieurs longueurs d’avances et bénéficient d’un espace gigantesque localisé sur l’ancien hippodrome de Ris-Orangis soit plus de 133 hectares. Là où les concurrents devront négocier parcelle par parcelle, devront affronter les riverains et de nombreuses oppositions au permis de construire. Le projet de l’Essonne semble prêt à l’emploi. Autour des 15 hectares nécessaires pour la création du grand stade, on retrouve toute une zone qui permettrait à la FFR de développer son projet au-delà de 2017 et d’avoir ainsi une vision sur le long terme. Le département a fait savoir qu’il comptait développer un pôle de compétences unique au monde réunissant les fédérations sportives, les équipementiers, distributeurs, chercheurs et médias : Une sorte de Silicon Valley du sport. C’est un avantage énorme, en effet le site permettrait d’anticiper les changements et les évolutions du sport professionnel ce que ne permet absolument la candidature du Val-de-Marne. Avec ce projet existe aussi la possibilité de créer pas moins de 7 000 places de parkings à proximité. Du côté du Centre-Essonne on ne manque pas d’ambition et on n’hésite pas à évoquer le terme de « Colisée du XXIème siècle » pour parler du projet. On imagine même d’un projet de Parc d’attraction sur le thème du sport ! Un seul problème : Pour l’instant tout cela est complètement fictif. Probablement, pour mieux prendre la concurrence à contre-pied les porteurs du projet avancent avant tout l’argument des transports en commun ! Trop souvent qualifié de champêtre le projet essonnien dispose, lui aussi, d’un véritable réseau malgré son éloignement de la capitale (près d’une trentaine de kilomètre) : le RER D qui relierait le stade à la gare de Lyon passe à quelques centaines de mètres, les amateurs de rugby joindrait l’écrin via une passerelle gigantesque et ultramoderne qui enjamberait l’autoroute A6. Deux stations de tram-train rameuteraient les voyageurs en provenance de la gare TGV de Massy et du RER C.

Aussi l’Essonne n’a pas manqué d’insister sur le fait qu’elle est devenue au fil des ans LE département du rugby avec notamment le centre de Marcoussis qui se trouve à quelques kilomètres du périmètre ou bien alors avec le club locale de Massy, dont l’école de rugby n’est plus à présenter, qui vient d’intégrer la ProD2.

Le projet du Centre Essonne s’appuie, lui aussi, sur un réseau de transports dense.

Pour conclure, quelque soit la décision de la FFR le projet choisi sera un excellent projet savamment étudié. On peut résumer en disant que la candidature de l’Essonne est plus avant-gardiste et plus ambitieuse et prévoit le développement du rugby au-delà de l’année 2030 en revanche la candidature valdemarnaise et plus réaliste et plus en phase avec la conjoncture économique actuelle. Amis parieurs, faites vos jeux ! Et n’hésitez pas à donner vos avis sur les deux projets !

Circulez, il n’y a rien à voir !

Le match France Irlande est reporté !

Hier soir sur les panneaux géants du Stade de France on pouvait lire « Le comité des 6 nations sur décision de l’arbitre reporte le match conservez vos billets ». Les spectateurs conserveront en effet leur billet. Qui remboursera les billets d’avion, de train, l’essence, les nuits à l’hôtel, les jours de congé pris longtemps à l’avance pour aller voir ce match ? Comme toujours chacun reporte la responsabilité sur l’autre, une manière de se déresponsabiliser justement.

Essayons d’y voir un peu plus clair :

M. Pearson, arbitre du match. Il a pris la bonne décision, le terrain était impraticable a plusieurs endroits notamment près d’un des deux en-but et au niveau de la touche près d’une ligne des22 mètres. Morgan Parra confirmera que les joueurs n’auraient de toute façon pas pu jouer sur ce terrain. On peut toutefois être surpris que l’arbitre ait jugé par deux fois le terrain praticable la veille au soir et 2 heures avant le coup d’envoi et qu’à 10 minutes le terrain se soit subitement gelé.

La FFR, c’est bien sûr celle que tout le monde tient aujourd’hui comme première responsable, pourtant ce n’est peut être pas le cas. Pierre Camou se défend « Nous avons pris la décision d’annuler toutes les compétitions fédérales parce que c’était de notre ressort ». La FFR souligne même qu’elle avait spécialement embauché un météorologiste pour anticiper ce genre de déconvenue.

Le consortium du Stade de France. Ce consortium comme certains d’entre vous le savent déjà loue à la fédération le stade pour des événements ponctuels. Nous pouvons même avancer que cette location est particulièrement onéreuse pour la FFR. Le consortium a forcément une part importante de responsabilité dans cette histoire. Les mesures prises pour protéger la pelouse n’étaient visiblement pas suffisantes et semble quelque peu archaïques. On affirme que ce sont les séchoirs géants utilisés pour réchauffer la pelouse qui l’aurait humidifiée et qui aurait provoqué cette catastrophe. Un fan sur la page Facebook du Blogue de Mister Rugby vivant aux Etats-Unis m’affirmait qu’il était surpris par la vétusté du matériel et des mesures prises pour protéger la pelouse, précisant qu’aux Etats-Unis certains matchs de NFL se jouent sous des températures bien pires que ça et que les matchs se jouent toujours en temps et en heures. A partir du moment où se froid polaire n’est pas arrivé par surprise pourquoi ne pas avoir pris toutes les dispositions pour protéger la pelouse ? Cette affaire devrait conforter la FFR dans son idée de posséder son propre grand stade avec un toit couvert.

Le Comité des 6 Nations. Ce dernier est forcément responsable puisqu’il n’est ni plus ni moins que l’organisateur de l’événement. France2 afait savoir que la chaîne avait proposé d’avancer le match à 15 heures et que le comité a refusé. Si tel est le cas, c’est que de sérieux doutes existaient déjà sur l’état de la pelouse. Pierre Camou a pris la défense du Comité affirmant, il est vrai qu’on ne pouvait jouait le match sans que tous les spectateurs ayant acheté leur billet soient présents.

Le système de bâches est-il suffisant ?

Le match est donc reporté d’une semaine ou deux. Mais les problèmes sont nombreux. Les clubs dont certains prêteurs d’internationaux sont dans des situations délicates vont devoir se passer de leurs meilleurs joueurs une journée supplémentaire et cela ne se fera pas sans difficultés. Philippe Saint-André a fait connaître son intention de jouer le match la semaine prochaine, seulement le Stade de France est loué pour le match Stade Français – RC Toulon.

A qui profite le crime ? Hier le député socialiste Emmanuel Valls lançait sur son compte Twitter : Vivement 2017 et le grand stade couvert dans l’Essonne !

Si le responsable est difficile à identifier le grand perdant est tout trouvé : le rugby français. Le match était diffusé dans le monde entier. J’ai des amis, par exemple, qui venaient d’Andalousie exclusivement pour voir ce match. Hier sur Twitter on railler la compétence des Français dans toutes les langues : Anglais, Espagnols, Portugais. Triste histoire !

400 000 !

Le rugby n'a pas fini de faire des adeptes : Ici, les petits rugbymans de Bobigny

Le président du RC Toulon, Mourad Boudjellal vient publiquement d’accuser le rugby de « racisme » et de « franchouillard ». Loin de cette image de sport replié sur lui-même, le rugby continue sans cesse de gagner de nouveaux territoires et de nouveaux adhérents…

Entre le divorce de Sébastien Chabal et du Racing et les déclarations tapageuses de Mourad Boudjellal relayées en boucle une semaine durant sur les chaines d’information continue, on pourrait être tenté de croire que notre sport va mal. Pourtant la bonne nouvelle tient en quelques lignes discrètes en page 3 du dernier Midi-Olympique : La FFR est sur le point de recevoir son 400 000ème licencié après avoir connu une augmentation vertigineuse de 68 000 pratiquants en 2011 (soit+20%). Le rugby va si bien que nous trouvons le moyen de grimacer quand un match entre le Racing et le Stade Toulousain n’attire plus que 55 000 spectateurs, alors que le Stade de France sera, une semaine après, encore une fois archi comble pour voir les héros du Mondial 2011. Ces chiffres devraient faire taire monsieur Boudjellal qui vient d’accuser le rugby de sport « raciste et franchouillard ». Le rugby, contrairement au président toulonnais, ne fait pas la distinction entre une France « franchouillarde » d’un côté, et une France « black-blanc-beur » de l’autre. Le raciste, c’est celui qui veut séparer les êtres humains en fonction de leurs apparences, comme voudrait le faire monsieur Boudjellal. Le rugby est désormais le sport de tous les Français et n’a nullement besoin d’un président vulgaire en manque de résultats pour faire sa révolution. Tous les chiffres montrent que le rugby est en pleine mutation, car c’est bien en-dehors des terres traditionnelles de l’ovalie que le rugby est en pleine progression. Les deux petits nouveaux qui intégreront demain le XV de France illustrent parfaitement ce nouveau rugby français : Vincent Debaty, né en Belgique et naturalisé français sur le tard et Wesley Fofana, un pur titi parisien dont le papa est né au Mali. Ce ne sont que les prémices d’une nouvelle tendance. Nos petits gars des Dom-Tom devraient eux aussi, à leur tour, faire une entrée tonitruante sous le maillot bleu frappé du Coq : Le grand public connaît déjà le Biarrot Raphaël Lakafia ou la nouvelle coqueluche toulousaine Christopher Tolofua, il ne tardera pas à découvrir Romain Taofifenua ou Sébastien Vahaamahina.

Thierry Dusautoir capitaine du XV de France, Anima Sana In Corpore Sano

La diversité, la force de notre pays, la force de notre rugby

Mourad Boudjellal pense sans doute être un président atypique dans le milieu rugbystique professionnel, Serge Blanco est né au Venezuela, Mohed Altrad en Syrie, Alain Afflelou en Algérie, liste à laquelle je pourrais ajouter Max Guazzini ou Jacky Lorenzetti dont les noms n’ont rien de « franchouillards ». Eux aussi sont des hommes de talent, eux aussi sont le rugby français.

 

Le rugby, une autre culture que celle du basket, du foot et de l’athlétisme

Bien sûr le rugby français n’est ni le foot, ni l’athlé, ni le basket. Notre sport doit grandir en suivant son propre modèle. Le rugby est en train de conquérir de nouveaux territoires, il ne doit pas chercher à copier la culture foot, hip-hop, coca et McDo, il doit justement apporter un nouveau message aux jeunes. Il ne faut surtout pas enfermer la jeunesse dans son propre ghetto, il faut lui montrer autre chose. A ce titre Thierry Dusautoir, capitaine du XV de France, élu meilleur joueur du monde par l’International Rugby Board, est un joueur exemplaire. Il est à l’opposé de cette culture bling-bling, c’est une tête bien faite, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie et de Physique, qui s’exprime dans un bon français face aux médias. C’est ce message que doit apporter le rugby et c’est comme ça qu’il continuera de grandir à conquérir de nouveaux territoires.

Grand Stade : Trois groupements de maîtrise d’oeuvre retenus

Le Dallas Cowboys créé par le cabinet d'architecture américain HKS

Trois groupements de maîtrise d’oeuvre ont été sélectionnés par la FFR pour construire son futur Grand Stade : HKS-Arte Charpentier, Foster and Partners-Constantini Regembal Architecture et Populous-Atelier 234

Le projet du Grand Stade de la Fédération Française de Rugby continue d’avancer. Après avoir réduit la liste des villes candidates à deux en décembre (Thiais-Orly et Ris-Orangis), la FFR a sélectionné trois groupements de maîtrise d’œuvre sur les 21 dossiers de candidature reçus. Le groupement formé par HKS, qui a construit le stade de football américain des Dallas Cowboys, et associé au Français Arte Charpentier a été retenu. Il sera en concurrence avec Foster and Partners, qui a rénové Wembley, et qui sera accompagné de l’agence française Constantini Regembal Architecture. Le troisième groupement sélectionné est composé de Populous, qui a notamment réalisé le Millennium Stadium de Cardiff, et de l’entreprise française Atelier 234. La désignation du groupement de maîtrise sera officialisée au cours du dernier trimestre 2012.

Source : Rugby365.fr

Dallas Cowboys Stadium, vue extérieure !

Le grand stade de rugby est-il vraiment indispensable ?

Maquette du Stade d'Evry, le projet le plus champêtre

Evry et Thiais-Orly sont les deux derniers candidats retenus pour la construction du Grand Stade de rugby d’environ 80.000 places prévu en 2017 en région parisienne. Mais au-delà de ce match entre deux villes du sud de l’agglomération parisienne, d’où provient le choix de la Fédération Française de Rugby de lancer ce projet de stade ? Le Stade de France est-il obsolète, et vraiment trop peu rentable ?

Il semble assez probable que le projet de grand stade se concrétise. La sélection par la FFR de deux sites, à Thiais-Orly (Val-de-Marne) et Ris-Orangis (Essonne), susceptibles d’accueillir la nouvelle enceinte, entre clairement dans cette logique d’autonomie. Sauf revirement, ces deux candidatures seront départagées d’ici fin juin 2012. Ce choix politique se concrétisera avec le choix final de l’implantation dans le premier semestre 2012, puis la désignation du constructeur dans le dernier trimestre. D’un montant total de 600 millions d’euros, ce stade moderne, équipé d’un toit rétractable et d’une pelouse amovible, sera financé par la FFR à hauteur de 250 Millions d’euros) appuyée par des investisseurs privés.

Des raisons objectives pour construire le stade

Le projet de Thiais Orly, plus urbain

Grâce à ce projet, lancé en avril 2011, la FFR veut s’émanciper du Stade de France, où le XV de France dispute ses matches internationaux à domicile depuis 1998, et certains tests-matches en novembre, dans le cadre d’une convention, jugée trop coûteuse, qui s’achève en 2013. Sans parler de manque à gagner, « on estime que 178 millions d’euros qui ne sont pas allés au développement du rugby français entre 1998 et 2008 », confie le responsable du projet, l’ancien arrière du XV de France Serge Blanco. La FFR loue pour 400.000 euros par rencontre l’enceinte au consortium du Stade de France, qui a aussi la quasi-exclusivité de l’exploitation des panneaux publicitaires. La FFR souhaite donc imiter son homologue anglaise avec Twickenham. Les ressources dégagées par le stade permettent notamment de dédommager financièrement les clubs pour disposer des internationaux durant de longues périodes. En outre, certains partenaires de la FFR (Société Générale, GMF) achètent donc leurs propres espaces. La FFR propose à d’autres (Nike, Orange), à prix coûtant, des espaces qu’elle a achetés pour eux.

Avec ces économies substantielles et les nouveaux revenus générés par l’exploitation d’un nouveau stade, la FFR disposerait de ses propres moyens pour mener sa politique de développement du rugby, en pleine croissance depuis le milieu des années 2000. Le ministère des Sports, qui communique avec parcimonie sur le sujet, voit d’un oeil peu favorable un désengagement de la FFR du Stade de France. David Douillet a eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises. Le Consortium du SDF, qui a longtemps cru que la Fédération n’oserait pas aller jusqu’au bout, tente aujourd’hui de discréditer ce projet, sans réussite. Si la location de l’enceinte dionysienne avait coûté moins chère, surtout sur les dernières années du contrat qui court jusqu’en 2013, la FFR aurait probablement fait un effort et tout le monde aurait pu être gagnant. Ce n’est pas le cas, mais la pertinence du projet porté par Serge Blanco est avérée. Et le Consortium n’a pas trop à se plaindre: du fait de l’absence de club résident, l’Etat français –donc le contribuable- reverse chaque année une indemnité compensatrice évaluée à 35% des recettes globales…

Une enceinte moderne, modulable, multifonctionnelle

Cette enceinte d’une capacité de 82.000 places veut « réunir le meilleur de tous les stades existants », pour un coût total estimé à 600 millions d’euros. Elle sera dotée d’un toit rétractable et d’une pelouse amovible afin de pouvoir accueillir d’autres manifestations que les cinq à six rencontres internationales du XV de France (concerts, spectacles, salons…) et amortir plus facilement l’investissement, qui sera partagé entre la Fédération et des partenaires privés. Ce stade pourrait porter le nom d’un de ces partenaires (le fameux « naming »). A terme, les collectivités doivent également faciliter l’aménagement des espaces alentours pour en faire un « lieu de vie » propice aux avants et après-match. Cela fera trois nouveaux stades de rugby en Ile-de-France en très peu de temps puisque le Stade Français et le Racing-Métro disposeront également chacun de leur enceinte (le Stade Jean-Bouin de 20 000 places pour Paris, l’Arena 92 près de La Défense pour les Ciel et Blanc).

Source : France télévision

Evry Centre-Essonne et Thiais-Orly : les deux finalistes pour accueillir le Grand Stade de la FFR

Le projet d'Evry Centre-Essonne

La FFR a décidé de pré-sélectionner deux villes pouvant accueillir le futur stade qu’elle veut construire. Les deux villes choisies sont donc Thiais-Orly et Evry Centre-Essone, deux localités proches du centre national de Marcoussis. Achères, Sevran, le Val-d’Orge et Massy ont donc été recalés. L’annonce de l’implantation de ce stade qui accueillera notamment le XV de France à l’horizon 2017 sera faite au cours du premier semestre 2012.

« Je suis très heureux du résultat auquel nous aboutissons aujourd’hui avec deux formidables projets potentiels pour la FFR. » Voilà les premiers mots de Serge Blanco, en charge du projet à la Fédération française de rugby. depuis des mois, il travaille. Et la FFR n’a jamais été aussi proche de rendre palpable son ambition de posséder son propre stade. Ils étaient neuf à être retenus lors de l’appel à candidature, plus que six depuis le 8 septembre, et ils ne sont plus que deux désormais. « Je voudrais surtout souligner l’exceptionnel investissement des six candidats en lice pour cette deuxième phase. C’est le lot de ce type de processus que de choisir et je tiens à remercier très sincèrement les élus et les équipes des six sites, qui ont tous fourni d’importants efforts pour développer de très beaux projets », a ajouté Serge Blanco. Thiais Orly d’un côté, Evry Centre Essonne de l’autre, voilà le duel proposé.

Pour le premier, c’est le site du Senia qui a été proposé par les communes d’Orly, de Thiais, de Rungis, de Chevilly-Larue et le Conseil général du Val de Marne. Un « site urbain à proximité immédiate de Paris, de l’aéroport d’Orly et sa future garde TGV », insiste la FFR. Le site de 15 hectares, situé à 6km de Paris, mise sur l’engagement d’un éco-quartier de 11 hectares vers Chevilly-Larue, la proximité du marché de Rungis et d’une future Cité de la gastronomie. Pour le deuxième, c’est la communauté d’agglomération Evry Centre Essonne qui a présenté le site de l’hippodrome de Ris-Orangis, avec un « site naturel en bordure de forêt, à 25 km de Paris, avec un potentiel de développement significatif autour du stade », souligne la FFR. Au total, 133 hectares, dont 80 sur le site de l’hippodrome aujourd’hui inutilisé. Les collectivités engagées sur ce dernier projet pourraient s’associer aux deux autres candidatures du département de l’Essonne qui n’ont pas été retenues du Val d’Orge (communes de Brétigny-sur-Orge et du Plessis-Pâté) et de Massy.

Les réflexions vont donc se poursuivre et s’affiner dans les mois à venir, la décision de la FFR devant tomber au cours du premier semestre 2012. L’instance fédérale souhaite construire à l’horizon 2017 un stade d’une capacité de 82 000 places, doté d’un toit rétractable et d’une pelouse amovible, capable bien entendu d’accueillir les matches du XV de France, ceux de la finale du championnat de France, ainsi que d’autres manifestations (concerts, spectacles…).

Source : France Télévision